Test de génotoxicité UmuC-test (confiés à des laboratoires extérieurs)

Système biologique exposé

  • Salmonelles (Salmonella typhimurium)

Effets ou modes d’action mis en évidence

  • Activation du système SOS de réparation de l’ADN dans les cellules (génotoxicité)

Principe

  • L’UmuC-test fait appel à une souche génétiquement modifiée de la bactérie Salmonella typhimurium.
  • Les substances génotoxiques provoquent dans les cellules bactériennes l’induction du gène de la protéine UmuC qui intervient dans le mécanisme de réparation SOS mis en place pour préserver l’intégrité de l’ADN. Dans la souche bactérienne utilisée, ce gène a été couplé à un gène rapporteur codant pour la β-galactosidase, une enzyme qui catalyse la transformation d’un composé coloré et produit donc une réaction colorimétrique utilisable pour détecter la présence de substances génotoxiques.

Durée

  • 1,5 j (durée d’exposition: 2 h)

Intérêt

  • Mise en évidence de dommages causés à l’ADN (génotoxicité)
  • La génotoxicité se définit par la capacité de certaines substances, dites génotoxiques, à induire des dommages dans l’appareil génétique ou génome. Au niveau cellulaire, ces substances génotoxiques peuvent provoquer des cassures chromosomiques, des insertions ou pertes de bases et donc des anomalies de lecture de l’ADN. Dans la plupart des cas, ces lésions sont détectées et réparées par le système SOS de la cellule. La présence de ces dommages à l’ADN peut alors être détectée par l’UmuC-test.
  • Lorsque les altérations de l’ADN ne peuvent pas être réparées, elles sont transmises aux cellules-filles et à leur descendance. Ces effets, conséquence héréditaire et irréparable de la génotoxicité, sont qualifiés de « mutagènes ». C’est le test d’Ames qui permet de les mettre en évidence.

Normes et références

  • Norme ISO: International Standard Organisation (1996/2000) Water quality - Determination of the genotoxicity of water and waste water using the umu-test, EN ISO 13829 (2000) and 38415-3 (1996).
  • Escher BI, Bramaz N, Quayle P, Rutishauser S (2008). Monitoring of the ecotoxicological hazard potential by polar organic micropollutants in sewage treatment plants and surface waters using a mode-of-action based test battery, J. Environ. Monit. 10, 622-631.